La journée ville morte déclenchée par l’opposition républicaine ce lundi 26 février 2018 a été émaillée de violences dans plusieurs quartiers de Conakry. Surtout à quelques endroits sur l’axe hamdallaye Bambeto et sur la route Kipé – Ratoma ou des jeunes ont fait la loi.
Comme c’est le cas la plupart du temps, certains loubards profitent de ces journées pour s’en prendre aux paisibles citoyens qui vaquent à leurs affaires. Le journaliste Tomou Traoré de la radio Soleil FM qui s’était rendu sur la route le prince pour faire le constat de la journée ville morte de l’opposition s’est vu attaqué par des jeunes au niveau de Bambeto, alors qu’il tentait de regagner sa radio. Joint par Guineemonde.com, il explique « Il s’agit de deux jeunes qui ont fait semblant de m’aider à traverser les zones chaudes ou les jeunes et les forces de l’ordre s’étaient accrochés. Il y avait beaucoup de jets de pierre. J’ai donc décidé de les suivre pour des passages plus sécurisé à travers les quartiers. C’est ainsi qu’arrivé à un endroit dans Bambeto ils m’ont un peu brutalisé et dépouillé de mes biens. Ils ont déchiré mon gilet de travail et pris mon téléphone et 125.000 FG qui étaient en ma possession. Heureusement je ne suis pas blessé »
Il faut souligner que des personnes sur les réseaux sociaux s’en donnent à cœur joie et procèdent à des montages ou la collecte d’images de violences anciennes et d’autres pays pour y joindre des commentaires révoltants et menaçant dangereusement la paix en Guinée.
Les journalistes qui se battent et vont donc sur le terrain sont les seuls garants de l’information vraie pour la mise au bain des guinéens notamment vivant à l’étranger de la situation du pays. Vivement donc qu’on les protège dans l’exercice de leurs fonctions.
A Barry pour Guineemonde.com
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