Les violences post-électorales ont déjà causé la mort de 7 personnes à travers le pays dont 5 dans la sous-préfecture de Kalinko, préfecture de Dinguiraye, ou des enfants ont été brûlés dans des incendies criminels.
Cette situation indigne de nombreux guinéens qui trouvent inacceptable ces violences appellent au calme et surtout à plus de responsabilité des hommes politiques qui sont accusé d’instrumentaliser les jeunes pour les induire dans cette spirale de violence.
Makalé Traoré, président de la coalition des filles et femmes de Guinée (COFFIG), est très en colère et elle l’a fait savoir ce vendredi 09 février 2018 dans l’émission les GG de la radio Espace « Il est inacceptable que des individus mal intentionné, des va en guerre, des profiteur, des partisans politique jettent des jeunes dans la rue pour semer désordre et terreur, je dis bien terreur (…) C’est inadmissible. Aujourd’hui, les citoyens sont agressés dans leurs domiciles. Ce n’est pas normal. Nous disons non à cela. La paix à un socle, c’est la justice. Il faut que notre pays soit plus juste »
Plus loin, la président de la COFFIG a laissé entendre que les femmes pourraient si nécessaire descendre dans les rues pour se faire entendre « Nous disons non à cet état des choses et si les uns et les autres ne font pas preuve de responsabilité et savoir raison gardée, nous allons nous mobiliser et descendre dans les rues parce que nous méritons d’être entendu. Chaque fois qu’un enfant meurt, un mari meurt et même un agent des forces de l’ordre meurt, nous sommes meurtri. On en marre de ces violences » a lancé Makalé Traoré
Les résultats partiels des élections communales doivent être rendu publics par la commission électorale nationale indépendante (CENI), ce vendredi 09 février 2018, en espérant que la situation de violence qui prévaut à Conakry et à l’intérieur du pays soit résolue.
A Barry pour Guineemonde.com
661825701
