La semaine nationale de la citoyenneté et de la paix s’achève ce mardi 7 novembre en Guinée. Si on en a entendu parler sur toute l’étendue du territoire national, cette deuxième édition de la SENACIP s’est vue écorchée par plusieurs faits qui l’ont retiré sa splendeur tant souhaité par le ministre Gassama Diaby. Le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté a vu son « bébé » négligé par des personnes qui devaient le bercer et le chérir.
Cette première semaine de novembre, au lieu d’être celle de la citoyenneté, s’est plutôt transformée en semaine de colère de la presse contre les autorités éclipsant ainsi « l’événement de Gassama ». Car cette presse qui devait faire échos de cette semaine a plutôt été obligée de faire face à des suspensions et des bastonnades.
En plus, même la cérémonie de clôture n’a pas connu la présence de certains membres du gouvernement. Le président Alpha Condé , lui y a été pour un bref passage. Ces absences ont semble-t-il déplu au ministre “J’avais prévu un discours, mais je ne pourrai pas le tenir. Parce que ni le chef de l’Etat, ni les membres du gouvernement ne sont là” a lancé Gassama.
Une chose reste sûre, le ministre de l’unité nationale n’a pas aimé la manière dont la SENACIP s’est globalement déroulé au point qu’il a annoncé plus loin dans son discours que la troisième édition de la SENACIP, il ne l’organisera pas.
« J’ai voulu servir ce pays, mon pays, ma nation. Je peux ici sans l’ombre d’aucun doute exprimer avec une très grande sérénité que pour moi l’aventure de la SENACIP s’arrête à cette deuxième année. Je n’organiserai pas la troisième édition. J’ai servi mon pays et je l’ai servi loyalement, honnêtement avec mon cœur, mon sang, mon honneur. Je suis fier d’être guinéen, j’annonce que la troisième édition je ne l’organiserai pas. »
C’est sur ces mots de frustration et de déception que Gassama Diaby clôture la cérémonie.
A Barry pour Guinemonde.com
