A la différence de l’année dernière, cette journée du 03 mai 2020 ne connaitra malheureusement pas des festivités en Guinée. Pour cause, la pandémie du covid19 frappe à plein fouet le monde entier.
Ce journaliste qui, le climat soit frai ou chaud, il est au premier rang pour la quête de l’information pour son public. Il est dans les moments le plus chaud des événements et aussi au cœur des discussions entre les antagonistes. Son métier, il n’y en a pas son deux, dans le risque au travers le monde. Mais de quoi vive les travailleurs de ce métier du journalisme, qui, pourtant qualifié comme étant le quatrième pouvoir.
Il est en quête de l’info partout et à tout moment. Mais il est l’un des plus pauvres dans ce pays. Alors, qu’il est l’un des coucheurs de bels écrits, de belles voix en tant de crise, qui guette le tissu social.
Pour rappel, son rôle est multiple. D’abord, il informe, en suite, sensibilise et aussi il éduque et plus loin, il distrait pour faire oublier les gens de leurs stress. Pour lui, c’est avant tout son public, (lecteur,auditeur,téléspectateur) donc, satisfaire celui-ci.
A cet effet, son grand problème ce qu’il se préoccupe des problèmes des autres et s’en fiche les siens. De son salaire, on en parle un tout petit peu. Certains journalistes, sont des pigistes, donc sont payés à travers les piges qu’ils fournissent aux différentes rédactions des médias. Le prix des piges ne dépassant pratiquement, pas 25 000fg, pour les grands dossiers, qui peuvent faire augmenter l’audience de l’organe, ne franchit pas généralement pas les 1millions de nos francs.
Et celui qui est employé, parlons-en. D’abord on le prend sans contrat, donc du jour au lendemain il attend d’être viré car, l’entreprise ne lui appartient et rien ne lui garantit de sa demeure dans cet organe, donc certains organes de presses qui ont une grande ambition mais les moyens leur manquent, par leur salaire de base, tentent au moins de franchir le SMIG (salaire minimum inter guinéen ndlr).
Pour d’autres, ils s’enfichent de leur travailleurs, mais leur bien être compte mieux. Au-delà de ses deux catégories d’organe, il y en a une, qui, presque chaque travailleurs reste «employé stagiaire», c’est-à-dire, durant tout ce qu’il aura travaillé dans cette boite, il reste et demeure stagiaire. Difficile de quitter, parce que, c’est cela il connait, informer.
Pour ce, les patrons de presse, doivent au tant, de mieux se soucier a leur employés, qui, d’ailleurs, font de leurs patrons un nanti et en retour, qui se retrouvent à un démuni.
Souleymane Bah journaliste.
Tel : 627 08 19 69