Aboubacar Soumah « Pas question de faire marche arrière(…) jusqu’à satisfaction de nos revendications »

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La grève des enseignants se poursuit sut toute l’étendue du territoire guinéen. Elle a été déclenchée hier Lundi 13 février 2018 par le syndicaliste Aboubacar Soumah et ses compagnons qui réclament des meilleurs traitements pour les enseignants du pays.

Cette grève a été suivie largement à travers le pays ou la plupart des salles de classes sont restée fermées par manque d’enseignants. Le principal meneur du mouvement joint par nos confrères de guineenews a tenu à faire le bilan de la journée du lundi qui l’a satisfait « La grève a été une réussite à cent pour cent. De Conakry jusqu’à Yomou, de Kamsar jusqu’à Lola, toutes les préfectures ont suivi. C’est à Kankan seulement qu’il y a eu deux écoles qui n’ont pas suivi. Mais dans toutes les autres préfectures, la grève a été suivie à cent pour cent. Nous nous félicitons vraiment de la première journée » a indiqué Aboubacar Soumah

Le syndicaliste « rebelle » comme l’appelle le gouvernement, a déploré la mort des deux jeunes à Conakry tout en rejetant la responsabilité de les avoir provoqués. C’est pourquoi, plus loin, Aboubacar Soumah a laissé entendre qu’il ne lâchera rien « Pas question de faire marche arrière, la grève sera poursuivie jusqu’à satisfaction de nos revendications. On continue la grève tant qu’on n’est pas satisfait, même si une tierce personne plaide en faveur du gouvernement, on ne va pas suspendre le mot d’ordre tant qu’on n’est pas satisfait. Le gouvernement refuse de discuter avec nous il est avec le groupe de Balato et de Sy Savané. C’est Damantang qui est en train de semer la confusion dans le pays parce qu’il ne connait pas le droit. Mais nous, on ne va pas reculer »

Cette grève des enseignants coïncide avec une situation tendue dans le pays qui a vu des violences post-électorales causées plusieurs cas de mort et d’importants dégâts matériels.

A Barry pour Guineemonde.com

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