Les semaines se suivent et risquent de se ressembler à Conakry. La grève des enseignants déclenchée par certains syndicalistes il y a deux semaines risque fortement de se poursuivre si les choses ne se décantent pas ce week-end.
Avec le retour du président Alpha Condé au pays, nombreux sont les guinéens qui tendent l’oreille pour savoir ce qu’adviendra de la grève des enseignants qui a déjà causée 2 morts, une élève mineure violée et de nombreux blessés et dégâts matériels.
Mais malheureusement la grève reste maintenue selon l’un des syndicalistes déclencheurs qui a contacté nos confrères de mosaiqueguinee ce samedi 25 novembre 2017. Pour cause, le président Alpha Condé qui a qualifié cette grève de « sauvage » sur France 24 ne compterait pas négocier avec des syndicalistes qui ne jouissent d’aucune voix légale pour déclencher et maintenir un mouvement de grève.
Une situation qui, si elle reste ainsi jusqu’au lundi, risque d’avoir des conséquences fâcheuses comme ce fut déjà le cas les deux semaines passées. Et connaissant les mouvements de colère en Guinée qui vont souvent crescendo, on craint que les choses atteignent un niveau plus incontrôlable qu’elles ne le sont déjà.
Pour ceux qui attendait donc de voir la tête du ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’Alphabétisation, Ibrahima Kalil Konaté, tomber dès le retour du chef de l’Etat, il n’en est rien. Du moins pour l’instant. Espérons qu’une issue favorable soit trouvée ce week-end pour éviter une troisième semaine de paralysie dans la capitale.
Affaire à suivre
A barry pour Guineemonde.com