A la bourse de travail ce lundi 02 juillet 2018, les représentants des deux centrales syndicales à la base se sont réunis pour discuter de l’augmentation du prix du carburant à la pompe en Guinée.
» C’est une décision unilatérale que le gouvernement Kassory vient de prendre. Ils ont violé notre accord tripartite du 16 février 2016 qui stipulait qu’en cas d’augmentation du prix du baril à l’international, les signataires de cet accord à savoir les centrales syndicales USTG- CNTG, le patronat et le gouvernement vont se retrouver pour prendre une décision. À notre grande surprise le gouvernement attend le samedi et puis à 00h pour annoncer que le prix du carburant en Guinée est désormais à huit mille francs guinéens. C’est inacceptable » a déclaré le secrétaire général de la CNTG Amadou Diallo.
Pour donner une chance au gouvernement, Amadou Diallo a invité le gouvernement de revenir à cette décision. Il a aussi dit que ces centrales ne participerons à une négociation qu’à condition que le prix soit maintenu à huit mille francs guinéens d’abord. Cet ancien ministre a demandé à la base d’accorder 72heures au gouvernement pour qu’il revienne à cette décision. Une demande qui a été aussitôt rejetée par la base. Ceux-ci ont à leur tour demandé plutôt à ce que ces deux secrétaires généraux lancent une gréve à partir de ce lundi. Une demande qui a été acceptée par Amadou Diallo.
Mais au sortir de la rencontre, Mamadou Mansaré porte parole de ces deux centrales a confié à un reporter de Guineemonde qu’ils vont ce lundi 02 juillet 2018 à la primature pour rencontrer le premier ministre. Au retour ils vont décider s’il ya nécessité de lancer une grève ou pas.
En attendant les citoyens eux continuent de payer les frais de cette augmentation.
Oury Saran Baldé pour guineemonde.com
