Le mal profond de notre pays que nous chérissons tant, sur lequel nous refusons de débattre est l’ethno stratégie. À chaque situation politique tendue, certaines personnes, pour leurs intérêts personnels font croire que la lutte des valeurs est une lutte ethnique.
La problématique entre les deux plus grandes communautés, doit être débattue à savoir les peulhs et les Malinkés. Le combat de nos jours et d’ailleurs, il n’a jamais été entre les peulhs et les Malinkés plutôt des affairistes qui font croire que ces ethnies, se détestent alors qu’ils travaillent et vivent ensemble, et se marient même si avec la situation politique, la méfiance est là.
Alpha CONDE n’a jamais aimé et défendu la communauté mandingue. Je m’explique si tu aimes quelqu’un, tu le mets pas en mal avec une autre personne au contraire tu le cherches des amis. Alpha CONDE a mis en mal la communauté mandingue et toutes les autres communautés, les massacres sur l’axe pour les peulhs, Zogota, Womey, Gallapaye pour les habitants de la forêt et la basse côte tout récemment avec le cas de COYAH.
En plus, quand tu aimes une communauté, tu la mets dans les conditions de vie idéale, si Alpha CONDE aimait la communauté mandingue, la haute Guinée serait un petit Paris de nos jours et tout le monde aurait l’envi de vivre. Mais, rien, la pauvreté est extrême, aucune infrastructure de qualité, aucun hôpital et pas d’emplois.
Alpha CONDE a créé combien de PME pour la jeunesse malinké? Combien ont eu des emplois décents? Combien ont pû bénéficié des bourses ? C’est juste le faire des fonctionnaires et des petits marchés au prix du silence.
Le salut viendra de l’union entre la jeunesse HALI POULAR et la jeunesse MANDINGUE pour parler franc, de l’avenir commun à construire ensemble. Si, un malinké est méritant, il pourra remplacer Alpha CONDÉ mais on ne peut pas laisser un dictateur, mettre notre avenir en commun en jeu pour ses intérêts personnels.
C’est notre avenir commun qui est en jeu, nous n’avons pas subit les temps de Sékou TOURÉ, nous avons un pays à construire, il est de notre responsabilité commune de briser le silence pour ne pas rester dans la même boucle.
Prenons conscience, il est temps.
Belle BAH
President de la jeunesse citoyenne