Une crise de leadership mine le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée. Ce, malgré la poursuite des négociations entre le SLECG version Aboubacar Soumah et les représentants du gouvernement.
Cependant, le gouvernement, avant sa dissolution avait donné sa position sur le problème de leadership au sein du SLECG en recommandant à ce que les deux parties partent en justice pour que le différent soit résolu.
Interrogé ce matin par la radio espace sur cette question, le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah répond » nous avons appris que l’inspection du travail voudrait transférer le dossier relatif au problème de leadership au niveau du SLECG au tribunal de travail. Mais le SLECG n’a pas un problème de leadership. Nous estimons qu’on est en conflit avec personne. Le syndicalisme c’est la représentativité. L’autre camp qui se réclame du SLECG n’existe pas. On ne les considère même pas. »
Sur la question de savoir pourquoi son camp menace d’aller en grève malgré l’absence de l’interlocuteur de la part du gouvernement, Aboubacar Soumah estime que l’administration c’est la continuité. Et qu’ils (son camp du SLECG ndlr) ne vont pas patienter jusqu’à la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale car le gouvernement est déjà représenté dans le comité de négociation sur les 8 millions comme salaire de base de l’enseignant guinéen.
Siddy Koundara Diallo pour guineemonde.com
