Des violences post-électorales étaient craintes en Guinée à l’occasion de la tenue des élections communales tenues le 4 février dernier dans le pays. Cela n’a finalement pas été évité et des violences ont éclaté un peu partout à Conakry et à l’intérieur du pays.
On compte déjà 7 morts dans ces violences. Le premier cas a été enregistré à Kindia le 05 février dans les rangs des militants de l’opposition. Alors que ces derniers manifestaient leurs joies de victoire avant même la proclamation des résultats, un jeune de 35 ans a trouvé la mort par bastonnade dans une confrontation avec les forces de sécurité.
La journée suivante à savoir mardi 06 février 2018 a été la plus meurtrière à travers le pays. Surtout à Kalinko, une sous-préfecture de Dinguiraye ou 5 nourrissons ont trouvé la mort dans des incendies dits criminels à l’occasion des violences qui opposaient les militants de l’opposition et du pouvoir.
Dans la soirée de ce même 06 février, un étudiant a été fauché par balle à la carrière, un quartier de la capitale. Les parents de ce dernier accusent un agent de la police qui aurait ouvert le feu sur un groupe de jeunes entrains de faire du thé devant leurs concessions.
Le gouvernement guinéen par la voix du ministre de l’intérieur et de la décentralisation Général Bourema Condé a appelé à la retenue et au bon sens, afin que ce processus électoral engagé se termine dans une atmosphère de paix et de quiétude.
Tout compte fait, la tension reste encore perceptible dans certaines villes du pays en attendant tous les résultats officiels qui devraient être communiqués par la CENI au plus tard le vendredi 09 février 2018 comme l’a indiqué maitre Kébé, président de l’institution.
A Barry pour Guineemonde.com
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