CONAKRY : la société civile à l’école de la gestion des finances publiques

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Le siège de la PCUD a servis de cadre ce vendredi 06 juillet pour un atelier de formation sur l’analyse du budget et la gestion des finances publiques. Cet atelier a été animé par le représentant du FMI en Guinée Dr José Souleymane.

Cette formation, vise à outiller les acteurs de la société civile guinéenne sur les techniques d’interprétation et d’analyse sur le budget national.

Également, pour les permettre de comprendre le mécanisme de surveillance et de transparence ainsi que les problèmes actuels de la gestion des finances publiques pour le meilleur contrôle de l’exécution budgétaire.

À cette occasion, plusieurs organisations de la société civile guinéenne ont pris part à cette rencontre d’échanges sur la question de finances publiques.

Dans ses explications, le représentant du Fond monétaire International (FMI) Dr José Souleymane a précisé que son institution joue un rôle de l’équilibre des finances. « Le FMI apporte une assistance technique au pays. Accompagner les pays à la base d’une politique de suivi. Également, il demande la transparence dans l’octroi des marchés publics et l’audit annuel de la gestion des finances publiques de l’Etat ».

Très satisfait de cette formation, le président d’Ablogui Fodé Sanikay Kouyaté a expliqué les atouts de cet atelier pour les hommes de la société civile guinéenne dans le contrôle de l’action gouvernementale.

« Si nous, acteurs de la société civile guinéenne nous n’avons pas un niveau de compréhension et d’analyse sur les questions budgétaire, sinon même dépasser les gouvernants, il serait difficile d’exercer et de mettre pression sur les gouvernants. On le sait bien que les institutions que nous avons, notamment l’Assemblée Nationale et la cours des comptes ne jouent pas suffisamment leur rôle. Donc l’alternative c’est la société civile. Et cette société civile ne doit pas se limiter seulement à des questions superficielles mais s’intéresser aux questions de fond et pour pouvoir faire cela, il faut forcément avoir le même niveau de compréhension et d’analyses avec ceux là qui sont gouvernants et ceux qui élaborent et exécutent le budget.

Ceci est un avant goût, je pense que cela va se poursuivre pour permettre aux acteurs de la société civile de suivre le cycle budgétaire. » a t-il déclaré au micro d’un reporter de guineemonde.

Dèsormais, avec cette formation, certains membres de la société civile ont su la cohabitaion entre le FMI et ses pays membres, particulièrement le cas de la Guinée. Ainsi, ils comptent se mettre à la tâche pour mieux defendre la cause commune a déclaré la vice présidente de l’OJAD (organisation des jeunes amis pour le développement durable ndlr) Mariama Bah.

Siddy Koundara Diallo pour guineemonde.com

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