Le tarissement du fleuve konkouré où d’importants barrages hydroélectriques sont entrain d’être réalisés par le président condé préoccupe certains acteurs de la société civile guinéenne.
Sékou Amadou Diakité défenseurs de l’environnement et acteur de la société civile guinéenne a livré des explications sur cette situation qui risque d’être inquiètente. C’était ce mercredi 13 juin, lors d’un entretien avec un reporter de guineemonde
» Le fleuve konkouré a plus de 300 kilomètres de longueur. De nos jours, il abrite les barrages de grafiri, kaléta, souapiti et les barrages Amaria1 et deux autres qui sont aussi en construction. Donc il est intéressant que nous prenions des dispositions pour mettre fin à l’exploitation surtout abusive des forêts tout au long de ce fleuve. L’eau est entrain de baisser tout les jours vous mêmes vous l’avez constaté. Donc il est urgent de sécuriser cette partie sinon tous ces barrages ne seront que du poudre aux yeux » a dit le jeune activiste.
Pour remédier à cette pratique, ce défenseur de l’environnement a fait des propositions.
» Il faut reboiser le long du fleuve; sensibiliser les riverains; trouver des activités génératrices de revenu parcequ’il ne faut pas oublier que ces gens vivent de l’agriculture donc on ne peut pas dire à ceux- ci d’arrêter de couper les bois si on ne leur trouve pas d’autres activités génératrices de revenu » a conseillé Sekou Amadou Diakité
Des images du fleuve konkouré, diffusé récemment à la télévision nationale montrent une situation déplorable de ce cour d’eau. Si rien n’est fait, les barrages construits sur le Konkouré risquent de ne rien donner même pendant la saison des pluies, ont estimé des spécialistes de l’environnement.
Oury Saran Baldé pour guineemonde.com
