La fermeture de l’usine de transformation de noix de cajou située à kagbélen, dans la préfecture de Dubréka suscite beaucoup d’interrogations en Guinée.
Après la guerre contre la drogue et l’affaire QNET qui continue à faire couler ancres et salives dans la cité , La semaine dernière Cle Moussa Thegboro Camara secrétaire général à la présidence de la république chargé de la lutte contre la drogue et le crime organisé et l’inspecteur général du ministère de l’industrie et des PME ont fermé cette usine de transformation de noix de cajou.
Ils reprochent aux responsables de cette industrie d’exercer dans l’illégalité et de maltraiter les employés.
En colère contre les patrons de cette usine, Moussa Thegboro a déclaré que « ce qui ce passe au sein de cette usine est pitoyable. Regardez, comment il fait chaud dedans. Ça c’est de l’esclavage. Nous sommes dans un four crématoire. C’est inacceptable qu’on traite les guinéens de cette façon. Cette usine sera fermée jusqu’à ce qu’ils mettent en règle leur industrie »
La plupart des travailleurs de cette usine de transformation de noix de cajou ont leurs peaux brûlées ou un problème respiratoire dû à l’effet de l’acajou. Interrogée, une ouvrière dont le pied risque d’être amputé à cause d’une blessure grave nous a confié ceci
» Vous avez vu mon pied là c’est ici je eu cette blessure et je n’ai pas eu d’assistance pour me soigner. Mon patron m’a dit si je me plains qu’il va me renvoyé. Nous travaillons de 08 heures à 20 heures parfois même au-delà et ils ne nous payent pas tout notre salaire. On peut travailler trois mois et il nous paye juste un mois c’est regrettable. » Déplore-t-elle
Les salaires des travailleurs de cette industrie varieraient entre un millions cinq cent mille francs guinéens et un millions sept cent mille francs guinéens et ils n’ont aucune protection pendant que certains employés expatriés toucheraient des dizaines de millions de francs guinéens nous révèlent certains travailleurs.
Les questions que bon nombres de guinéens se posent est de savoir qui a permis à cette industrie de s’installer sur le territoire national si elle n’est pas en règle et que fait l’inspection du travail pour défendre les travailleurs guinéens?
Des questions qui, pour l’instant, restent sans réponses.
Oury Saran Baldé pour Guineemonde.com