La grève des enseignants se poursuit à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur du pays ce lundi 19 février 2018. Ce, malgré les menaces hier soir du gouvernement de suspendre les salaires des enseignants qui suivent le mouvement à partir de ce mois en cour.
Le constat de Guineemonde.com révèle en cette mi-journée, que les écoles sont majoritairement restées fermées dans toutes les communes de la capitale et même dans certaines villes de l’intérieur du pays comme Kindia, Mamou, Labé Boké et même à Kouroussa. Dans les grands lycées publics de Conakry, les enseignants on boudés les classes pour marquer leur allégeance au syndicaliste rebelle comme l’appelle le gouvernement.
Le Lycée Donka est resté désert dans la commune de Dixinn à l’image du lycée Kipé dans la commune de Ratoma. Le constat est le même au lycée Léopold Sédar Senghor et au lycée Yimbayah dans la commune de Matoto comme au lycée 1er mars de Matam ou quelques élèves sont venus constater eux même l’effectivité de la grève par la forte absence des enseignants sur place.
Cette situation exaspère les élèves qui descendent dans les rues dans certains endroits de la capitale pour barricader les routes et réclamer le retour des enseignants en classe de peur de subir une année blanche à cause de cette grève qui prend trop de temps à leurs goûts.
Les élèves paralysent une partie de la capitale. La route le prince elle, est maîtrisée par des jeunes qui y règnent en maître depuis très tôt le matin. L’autoroute Fidèle Castro quant à elle fonctionne normalement à l’exception de la haute banlieue (Kountia et Lansanayah) ou des élèves ont un peu perturbé la circulation.
Affaire à suivre…
A Barry pour Guinéemonde.com
620155637
