Grogne Sociale: pourquoi le SLECG a choisi de soutenir les forces sociales au détriment de l’USTG?

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Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants libres et chercheurs de Guinée Aboubacar Soumah a déclaré hier que sa structure va soutenir les forces sociales de Guinée dans les manifestations pour la baisse du prix du carburant à la pompe alors que celle ci est affiliée à l’USTG.

Le SLECG, une structure syndicale affilié à l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, l’USTG dirigée par Louis M’Bemba Soumah, celle ci en union avec la CNTG ont déclenché des mouvements de grève pour exiger du gouvernement guinéen la baisse du prix du carburant à la pompe.

Contacté par un journaliste de guineemonde ce jeudi 12 juillet, le chargé de communication du SLECG a justifié cette décision de leur structure. « Nous avons choisi de soutenir les forces sociales au détriment de l’USTG dans la mesure où nous n’avons pas été associés à une quelque réunion venant de notre centrale maire qui est l’USTG.

Donc nous avons jugé nécessaire de rester comme une fédération luttant pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble des travailleurs du système éducatif.

Et puisque le problème du carburant est un problème national, le SLECG, à travers son secrétaire général a décidé de se joindre aux forces vives afin de mettre une pression sur le gouvernement pour que nous puissions obtenir gain de cause qui est de ramener le prix du carburant à 8000fg,  » a dit Mohamed Bangoura.

À en croire ce syndicaliste, le soutien du SLECG se fera à travers des différentes commissions qui seront mises en place. « Notre participation à ce mouvement sera effectif dans la mesure où, l’augmentation du prix du carburant à la pompe va affecter gravement les conditions de vie et misérables des enseignants. Et cela pourrait être un prétexte souligné de notre affection, puisque nous nous tendons à la négociation qui pourrait aboutir au troisième point de notre plate forme revendicative celui des 8 millions francs guinéens par enseignant selon le statut particulier de l’éducation. »

Ce donc tout le monde que le SLECG compte mobiliser  par ce qu’il s’agit là d’un problème national. « C’est quelque chose qui gangrène la société guinéenne, donc il faudrait que nous prenions notre destin en main et qu’ensemble nous allons mettre la pression sur le gouvernement pour que le prix de l’essence puisse baisser à huit mille francs guinéens, » a t-il conclu.

Siddy Koundara Diallo pour guineemonde.com

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