Le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi ne souffle pas dans la même trompette qu’Aboubacar Soumah, secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée. Ce, depuis que ce derniers a lancé un mouvement de grève en début d’année qui a coûté cher au gouvernement de Mamady Youla.
Ce Lundi 14 mai 2018, Damantang Albert Camara s’est interrogé, pourquoi Aboubacar Soumah refuse la reprise du congrès du SLECG, s’il est tant sûr qu’il a le soutien indéfectible de sa base ?
‘’ Moi je ne comprends pas pourquoi quelqu’un qui se dit soucieux de son leadersship ne peut pas l’assumer devant une instance crédible qui est le congrès. C’est la manière la plus simple et cela va nous permettre de sortir de cette crise. Nous, on ne peut pas prendre l’initiative de dire que celui qui a lancé une grève et qui l’a réussi est le plus légitime. Non, ça ne fait pas parti des critères à partir desquels on définit la légalité d’une institution’’ a fait remarquer le porte-parole du gouvernement.
Pendant ce temps, l’autre SLEG dirigé par Sy Savané promet d’organiser un congrès dans les prochains jours. Le ministre du travail précise qu’il ne lui appartient pas d’invalidé ce congrès s’il est organisé.
‘’ Nous, nous considérons les parties dos à dos. Nous, on ne peut pas valider ou invalider un congrès. Si les deux parties ne s’entendent pas, la loi est claire, le tribunal de travail est là pour ça. Le gouvernement n’a rien à voir dans cela » a-t-il indiqué.
Il convient de souligner qu’Aboubacar Soumah a mis en garde contre l’organisation de ce congrès par le groupe de Sy Savané sous réserve de déclencher immédiatement une grève dans tout le pays. Ce, à l’approche des examens nationaux.
Oury Saran Baldé Pour Guineemonde.com