L’international sénégalais, le gardien de Horoya FC a recement accordé une interview à nos confrères du site sofoot.com dans laquelle il a evoqué le cas du championna guinéen, de son amour pour le club de matam et du président de la FEGUIFOOT. Guineemonde.com vous propose l’extrait de cette interview.
Le président Mamadou Antonio Souaré a pris la tête du club en 2012. C’est un homme d’affaires qui est prêt à intercéder pour le bien de son pays et qui n’attend rien en retour. Grâce à sa fortune, il a permis l’arrivée de joueurs de haut niveau, il y a des Sénégalais, des Congolais, des Guinéens, des Burkinabés. Le recrutement est panafricain, un peu comme au TP Mazembe. L’objectif qu’il s’est fixé, quand il a pris l’équipe, c’était d’entrer dans les phases de poules de la Ligue des champions dans les cinq ans. Et cela s’est réalisé.
Parlant du championna guinéen
Au niveau du championnat, Conakry est une ville animée par une rivalité incandescente entre trois clubs : l’Horoya, le Hafia et l’AS Kalloum, les trois équipes les plus titrées du pays.
Quand je suis venu ici, j’ai adhéré avec le peuple, et je commence vraiment à apprécier cette concurrence. Entre l’Horoya et le Hafia, la rivalité est saine. On joue le match, c’est tendu sur le terrain, mais il n’y a pas de problème une fois la rencontre terminée. En revanche, si on joue contre l’AS Kalloum, il n’y a même pas de salutations, pas de collaboration, rien du tout. (Rires.) Ce sont des jaloux.
Le Horoya a remporté six fois le championnat sur ces sept dernières années…
Oui, nous sommes les meilleurs. Mais depuis que je suis arrivé, en 2014, le niveau du championnat augmente. Il y a quelques années, on pouvait enchaîner les 4-0, mais désormais c’est plus difficile. Les matchs, on ne les gagne pas comme ça, attention. Cette saison, c’étaient des 1-0, des 2-1, des matchs au couteau. Des joueurs étrangers arrivent dans les autres équipes pour nous concurrencer et ça tire tout le monde vers le haut.
Tu sembles très attaché à tes couleurs. Tu as récemment déclaré à la presse locale :
« Même si le Real me voulait, je ne quitterais pas Horoya. »
En fait, c’était dans le sens figuré. (Rires.) Plus sérieusement, je suis très attaché à l’Horoya et je m’en contente. Ce sont eux qui m’ont relancé à un point mort de ma carrière. Ils m’ont donné le temps de jeu et la confiance qui m’ont permis d’être compétitif.
Siddy Koundara Diallo pour guineemonde.com