La haute autorité de la communication a pris hier Jeudi la décision de suspendre pour 7 jours la radio Espace et toutes ses antennes à l’intérieur du pays. Ce, pour des propos jugés susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l’Etat et saper le moral des forces armées dans l’émission grandes gueule du 1er novembre dernier.
Le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG), par la voix de son secrétaire général Sidy Diallo joint par guineemonde.com, considère cette décision comme un acharnement contre la presse privée « Sincèrement, ce sont des inquiétudes comme nous l’exprimons souvent. En voyant tout ce qui se passe, c’est un acharnement contre la presse privée de Guinée » a réagit Sidy Diallo.
Plus loin, il renchérit « Mais il faut bien analyser évidemment les sons de l’émission incriminée pour prendre toute la mesure de la situation. Et très loin de moi l’intention de jeter une pierre aux collègues. Mais tout compte fait une semaine de suspension, c’est trop. Nous demandons l’arrêt immédiat de ce acharnement contre la presse privée que nous déplorons »
Pour le moment, aucune réaction de l’union des radios et télévision libre de Guinée (URTELGUI) n’a été rendu publique même si le DG d’Espace FM kalil Oularé s’est exprimé chez nos confrère de mosaiqueguinée en ces terme « On m’a informé que le communiqué nous a été déposé. Des instructions ont été données à l’ensemble de nos techniciens pour que les émissions soient effectivement arrêtées tel que le demande la HAC, le temps pour nous de nous retrouver en conseil d’administration demain matin pour prendre une décision. Pour le moment, on obtempère et on est obligé, comme tout le monde, de respecter la loi »
Affaire à suivre…
La suspension d’Espace FM: Première réaction d’un syndicat de journalistes
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