Les cadres du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée ont eu une journée de vendredi 26 janvier 2018 très mouvementée. Les huit syndicalistes qui ont été arrêtés dans la matinée à la grande mosquée Fayçal ont été finalement libérés.
Les instructions de ce coup de maître ont été données par le ministre d’Etat conseillé spécial du président, Tibou Camara qui y travaillait depuis l’arrestation. Mais cette bonne nouvelle n’entame pas la volonté d’Aboubacar Soumah, nouveau secrétaire général du SLECG à continuer son combat de défense des intérêts des enseignants et enseignantes de Guinée.
Néanmoins, la grève qui devait être lancée dès le 1er février si les points de revendication du syndicat n’étaient pas satisfaits par le gouvernement est un tout petit peu repoussée. Aboubacar Soumah ne souhaite pas qu’on fasse porter le chapeau d’une quelconque perturbation des élections communales prévues le 04 février prochain à son mouvement de grève.
Le nouvel homme fort du SLECG décide donc que, si aucun pas n’est fait par le gouvernement vers l’atténuation de la situation, la grève sera lancée après les élections sur toute l’entendue du territoire national. Ce qui donne au pouvoir une dizaine de jours pour réagir positivement aux revendications d’un « rebelle » pas comme les autres.
A Barry pour Guineemonde.com