L’humanité célèbre ce jeudi 03 Mai 2018, la journée internationale de la liberté de la presse. A Conakry, elle a été marquée par une rencontre du président de la république Alpha Condé avec les médias à la maison de la presse à Coléyah.
Une occasion mise à profit par le professeur Alpha Condé pour commenter le dernier rapport de reporter sans frontière qui classe la Guinée à la 104 ème place dans le cadre de la liberté de la presse. Le president guinéen ne comprend pas pourquoi.
« Comment la Guinée peut être classé 104 ème par reporter sans frontière et pourtant je n’ai emprisonné aucun journaliste. Au Sénégal ou en Côte D’Ivoire les journalistes sont enfermés. Alors répondez moi pourquoi la Guinée est classée après ces pays là ? » s’est intérrogé le president Condé.
Il convient tout de meme de rappeler que reporter sans frontière a sans doute tenu compte de ce que les journalistes guinéens ont appelé une année difficile pour eux.
De la mise en garde à vue du journaliste Aboubacar Camara du groupe Gangan, à l’interdiction aux médias de donner la parole à Aboubacar Soumah du SLECG qui a vallu à deux radios leurs fermetures périodique en passant par la bastonnade des journalistes au PM3 sans oublier les nombreux rebondissement dans le dossier Espace FM et le DG d’espace TV Moussa Moise Sylla.
A tout cela s’ajoute les violences des citoyens même contre les journalistes lors des différents mouvements sociaux. Car, le classement de RSF ne tient pas compte que du comportement du pouvoir central vis à vis des journaliste, mais de l’atmosphère globale dans laquelle ces journalistes exercent leur metier.
A noter aux côtés du chef de l’Etat, la présence du président de l’ UFDG Cellou Dalein Diallo.
A Barry pour Guineemonde.com