La région de Boké est entrain de se transformer peu à peu en zone de grandes violences. Dans la nuit de ce jeudi 9 novembre 2017, plusieurs jeunes de la cité minière de Sangarédi ont manifesté en s’attaquant et incendiant le commissariat de police, la gendarmerie et quelques bien privés.
Ces jeunes réclamaient le courant électrique qui se fait rare dans la ville qui croule sous le poids de la chaleur. L’on se rappelle que ce genre de manifestations pour la desserte en courant et en eau devient de plus en plus récurrent dans le kakandé.
L’effet contagion qui était tant redouté par de nombreux observateurs de la vie nationale semble être devenu une réalité. Les manifestations des jeunes se succèdent et malheureusement se ressemble. Car à Sangarédi, kolaboui comme à Boké ville et Kamsar, ses mouvements sont accompagnés de violences. Morts d’homme par endroit, destruction des biens publics et privés. Les gendarmeries et les commissariats de police sont de facto pris pour cibles par des jeunes qui y voient « L’Etat » représenté.
Il n’est tout de même pas étonnant que les manifestations se répètent et se ressemblent. Car les réalités que vivent les citoyens de ces zones dites immensément riche est d’un paradoxe qui frôle le ridicule.
Les besoins sociaux (Eau, électricité, et surtout l’emploi pour les jeunes, etc…) des populations sont quasi insatisfaits dans cette région. Le gouvernement fait des promesses à chaque fois que les populations l’interpelle, mais peine à les tenir. Il serait peut-être temps que cette région bénéficie de toute l’attention des gouvernants afin de résoudre une bonne fois pour toutes les crises à répétition dans la zone avant que les violences n’accèdent à un niveau supérieur incontrôlable.
A Barry pour Guineemonde.com
