La reprise de la grève des enseignants qui secoue le système éducatif guinéen depuis le 12 février 2018 commence sérieusement à faire crier dans la cité. Les acteurs de la société civile ont décidé de monter d’un cran dans la réclamation du règlement de cette grève qui peine à trouver une solution rapide.
Car Aboubacar Soumah et ses camarades du SLECG ne souhaite pas négocier l’augmentation immédiate de 40% qu’ils réclament tandis que l’Etat dit ne pas pouvoir supporter cette augmentation si elle n’est pas échelonnée. Les négociations bloquent donc et la tension monte dans le pays. Hier, plusieurs femmes sont descendues dans les rues pour demander le retour de leurs enfants dans les salles de classe.
Le collectif Mobilisation Citoyenne Pour Sauver l’Ecole guinéenne, invite les guinéens à une forte mobilisation le lundi prochain 12 mars 2018 si une solution n’est pas trouvée d’ici là. Lisez ci-dessous l’intégralité de leur déclaration.
Declaration du-collectif-Mobilisation-Citoyenne-pour-Sauver-l’Ecole-Guinéenne
Il faut préciser qu’une autre frange de la société civile menace de faire de la journée du mercredi 14 mars 2018 une journée ville morte sur toute l’étendue du territoire nationale si cette même crise entre SLECG et gouvernement n’est pas résolue
A Barry pour Guineemonde.com
