MÉDIAS : Des journalistes de la Radio bonheur en grève font une déclaration

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Des confrères de la radio privée Bonheur FM en grève ont fait une déclaration ce jeudi 26 avril 2018 devant le siège de la dite radio. Ils ont décliné les motifs de leur grève contre la direction de ce médium dans cette déclaration dont votre quotidien en ligne Guineemonde.com vous propose quelques extraits poignants lus par le porte parole des journalistes, Mamadou Samba SOW

 » après 6ans d’exercice au sein de cette radio dans des conditions très difficiles, nous avons adressé un courier le 20 mars 2018 dernier au Directeur Général, pour solliciter une rencontre avec lui pour discuter sur un certains nombre de points et notamment sur l’augmentation de nos salaires. Mais cette lettre est restée avec lui jusqu’au 4 avril sans aucune réponse. C’est à l’issue de cela que l’ensemble des 14 journalistes que nous sommes, avons décidé de lui adresser un préavis de grève. « 

Poursuivant sa déclaration, M. Sow ajoute « nous avons envoyé un courier de préavis de grève qui a débuté du 4 pour le 14 de ce mois, malgré cela, ya pas eu de réponse claire du directeur suite à nos réclamations. Il dit qu’il ne pouvait pas recevoir tout le groupe pour discuter de nos revendications, alors qu’on avait choisi trois portes parole pour aller discuter avec lui. Tantôt il estime qu’il ne pouvait discuter avec des personnes auxquelles il a proposé de signer un contrat et qui ont refusé. »

 » Il nous a même accusés d’avoir violé les principes en ne passant pas par nos supérieurs pour essayer de résoudre le problème. C’est ainsi que l’affaire est restée Comme ça. Le 14 c’était un samedi, et nous avons attendu le lundi. Ce jour, nous avons refusé de travailler en espérant qu’on allait nous rencontrer pour trouver solution. Mais rien n’ en  a été. Des sages ont été appelés pour faire la médiation, mais malheureusement, ils nous ont dit hier que les négociations ont échoué sur toute les lignes. C’est à l’issue de cela que nous avons décidé de communiquer après avoir échoué avec les recours internes. Par ce que nous estimons que c’est un manque de respect. Durant 2 mois maintenant depuis que cela a commencé,
On fait croire aux gens qu’à la radio bonheur les gens sont bien payés alors que telle n’est pas la réalité. Nous travaillons ici sans contrat.

« Aujourd’hui, on nous apprend qu’ils veulent bloquer nos salaires, ou licencier les grévistes ou refuser de payer le mois de mars. Mais nous prenons l’opinion nationale en témoin, les médias et les autorités en charge de la presse en Guinée, si jamais cela arrivait, même devant les tribunaux on ne reculera pas » a averti le porte parole des grévistes.

Siddy Koundara Diallo pour guineemonde.com

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