Mort d’ Abdoulaye bah : Le syndicat de la presse réclame justice et l’évacuation immédiate D’Abou Koria Kourouma

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Ce jeudi 21 juin, a eu lieu dans la salle de congrès du palais du peuple, le symposium du confrère Abdoulaye bah journaliste mort suite à un accident de la circulation le dimanche 17 juin à l’hôpital sino-guinéen.

À cette occasion, plusieurs personnalités de la presse guinéenne, des leaders politiques, des membres du gouvernement et leaders de la société civile ont rendu un dernier hommage au journaliste Abdoulaye bah.

Le président du syndicat de la presse libre et indépendante de Guinée s’est exprimé à cette occasion pour présenter les condoléances à la famille biologique du journaliste et de la presse guinéenne.  » Aujourd’hui, la presse guinéenne perd l’une de ses plus belles plumes. Elle perd l’un de ses dignes relèves. Abdoulaye bah, ta disparition nous laisse dans un grand vide. Abdoulaye bah, nous demandons tes parents, la rédaction de guineenews, ta tendre épouse Marie Louise Bah d’accepter nos condoléances » a déclaré M. Sidi Diallo.

Et d’ajouter, avec un ton remonté, « la presse guinéenne exige à ce que la lumière soit faite sur les circonstances de l’accident mortel ayant fait un mort dont notre confrère Abdoulaye bah et des nombreux accidentés dont le caméraman d’espace TV d’Abou Koria Kourouma afin que les auteurs de ce carnage soient arrêtés, poursuivis et punis à la hauteur de De leurs actes. »

En plus, « le syndicat de la presse guinéenne exhorte l’Etat guinéen à prendre des mesures effectives et immédiates pour la prise en charge médical et l’évacuation de notre confrère cameraman d’espace TV Abou Koria Kourouma alité et gravement malade.
Ce malheureux événement remet en cause la sécurité des journalistes guinéens sur le terrain. Une question prise en compte par la convention collective de la presse en Guinée, que nous souhaitons vivement voir adoptée dans notre pays qui vise à promouvoir un environnement sûr et propice dans lequel les journalistes peuvent effectuer leur travail de manière indépendante et sans violence indue.

En attendant cela, nous invitons l’ensemble des patrons de presse à plus de retenu dans la désignation des journalistes à des heures non indiquées. Également, à intensifier des informations sur la question de sécurité des journalistes sur le terrain.
Le Syndicat de la presse libre sollicite que la salle de montage vidéo de la maison de la presse porte le nom d’Abdoulaye Bah en guise de reconnaissance pour sa passion pour l’audiovisuel. Il n’était pas rare de le voir à même le sol exercer sa profession lors des reportages.
Abdoulaye bah, nous nous inclinons pieusement devant ta mémoire pour implorer le tout puissant allah afin qu’il t’accorde une place dans son royaume du bonheur éternel » a terminé Le président de la presse Sidi Diallo

Siddy Koundara Diallo pour guineemonde.com

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