QUELLE EST LA VALEUR DE LA NOUVELLE CONSTITUTION D’ALPHA CONDÉ ? (par Fabian Bangoura)

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Si cette nouvelle Constitution devrait avoir quelque valeur, elle se limiterait sûrement à son utilisation pour réaliser certains travaux ménagers ou de nettoyage. Cependant, en politique, ce chiffon de papier n’est rien d’autre qu’un document sans valeur, un Traité que l’on méprise et que l’on n’entend pas respecter.

Ce qui nous conduit à parler de la Guinée, un pays, non seulement sous occupation monarchique, mais pire mis sous tutelle; de fait et de droit, sans constitution.

En Guinée, la constitution n’existe pas. La Guinée n’a pas de constitution légale et légitime si ce n’est qu’une lettre morte quant aux droits et libertés. La nouvelle constitution de la Guinée n’est qu’un document formel et sans aucune valeur juridique ou constitutionnelle sur le fond. Ce n’est qu’un document qui ne sert qu’à couvrir une imposture, une usurpation et des crimes contre l’humanité. À plus forte raison qu’elle est un document promulgué par un imposteur Burkinabé qui n’a ni qualité naturelle ou extra naturelle ni la compétence de promulguer un tel document en Guinée. Même si la Guinée était un corridor d’esclaves où tous les idiots du village se prendraient pour des politiques.

Pourrait-on dès lors parler de respect de constitution en Guinée ?

Alpha Condé a violé plus d’une fois ce chiffon de papier qui sert de constitution à cette jungle et non-État comme l’a fait en 2010 son patron dont il sert de potiche pour mieux flouer les Guinéens.

Il serait plus raisonnable voire légitime d’engager la responsabilité civile et pénale des confectionneurs dudit chiffon de papier en “constitution ».

La présidence sous ce chiffon est illégitime quelle que soit sa forme.
Le gouvernement issu de ce chiffon est illégitime aussi.
Le régime sous lequel vivotent toutes les institutions de la Guinée est illégal et illégitime.

Pour mettre un terme à cette déliquescence politique, il faudrait engager toute la conscience nationale à proclamer la fin de cette situation de gré ou de force.

Par ce que quand les délégués d’un peuple s’approprient une « constitution », qui en effet est un droit qui leur est conféré pour gouverner ce même peuple, alors que la constitution en question ne leur reconnait plus aucune autorité, un quelconque
pourvoir de représentation, le peuple qui est souverain, et au nom de son souverainisme, a le devoir de reprendre son droit, de retirer auprès de ceux qui cherchent en abuser, sa confiance. Pour ce faire, le peuple n’aura à faire référence à aucune constitution dès lors qu’il estime que cette dernière a cessé de répondre à sa mission première, celle
d’assuré sa protection même l’article 152 auquel il est souvent fait allusion cesse d’influencer sa
conduite même si cela paraît à son avantage. On ne peut décrier une constitution et au même moment faire appel à ses articles.

Il y a risque de voir « Alpha Condé », ses « députés » et autres « sénateurs » poursuivre à en revendiquer le statut de garant. Pour nous, la seule constitution valable qui existe après tentative de trahison reste la volonté
souveraine du peuple. Elle est absolue. Et elle ne souffre d’aucune limitation par des
lois dont l’absence se confirme

Le peuple de Guinée doit reprendra sa liberté, sa parole, la
liberté de son mouvement et de ses actes.
Tout débat constitutionnel et le juridisme à la Guinéenne qui s’en suit perdent leur
essence. C’est pourquoi nous nous inscrivons en faux contre toute idée du
provisoire. Elle sonne comme 《 une excuse du diable 》

Aux opposants guinéens.

Chers opposants aider le peuple à exercer sa démocratie

Vous voulez aller aux élections sous un régime d’imposture et tyrannique qui massacre notre peuple et marche sur les droits et les libertés de notre peuple.

 

Vous voulez conduire le peuple à accepter l’existence d’une démocratie dont il ne jouit pas ?

Chers opposants aller aux élections sous ce régime,

C’est abdiquer notre souveraineté populaire et nationale,

C’est légitimer ce pouvoir tyrannique, génocidaire et en participant aux élections honteuses, humiliantes, injustes, et indignes,
C’est se soumettre honteusement au dictat d’un pouvoir tyrannique, et d’imposture

Nous avons le droit de reprendre en mains notre souveraineté nationale confisquée et trahie, notre indépendance violée, nos droits et libertés piétinés par tous les moyens.

Les tentatives de la Majorité Présidentielle de réviser l’article 27 de la Constitution ou de doter le pays d’une nouvelle constitution qui permettrait au Président Alpha Condé de briguer un troisième mandat à la tête du pays, est non seulement une violation flagrante de la volonté de la majorité du peuple Guinéen manifestée lors du referendum du 7 mai 2010 par le Général Sékouba Konaté , pire encore c’est une « oppression politique » contre le même peuple.
Doit-on confondre la démocratie aux ambitions politiques d’un groupe des Guinéens ?

Tout système ou tout individu qui veut instituer une démocratie taillée sur mesure ou qui veut garantir une présidence à vie à un individu, ou qui réduit la possibilité pour le reste du peuple d’accéder au pouvoir politique à la tête de la Guinée est pour le peuple un véritable droit fondamental qui lui permet de se libérer de tout individu qui viole la Constitution.

Fabien BANGOURA
Jeune Révolutionnaire Politique

 

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