Les journalistes et techniciens de la radio privée bonheur fm ont à nouveau fait une déclaration à l’occasion de ce 1er mai 2018 fête internationale des travailleurs du monde. Dans leur déclaration de ce mardi, les confrères ont fustigé le comportement du Directeur général de la radio et envisagent d’aller plus loin dans cette grève si rien n’est fait.
Apparemment, la direction générale de la radio Bonheur FM n’est pas prête à satisfaire les revendications de ses travailleurs. C’est en tout cas ce que nous a fait croire Mohamed Lamine Sylla, journaliste gréviste, « nous portons à la connaissance de l’opinion que le Directeur Général de la radio Bonheur, Oustaz Hafiziou Sow a mis sa menace à exécution en bloquant la moitié des salaires des grévistes que nous sommes pour fait de grève. » A t-il déclaré.
Pendant ce temps, explique t-il, le directeur aurait recruté des stagiaires qu’il payerait 30 mille GnF par jour. Cela justifie que la radio ne manque pas de moyens pour satisfaire leurs revendications, a fait savoir le confrère.
Ce comportement de M. Sow ne restera pas sans conséquence. Désormais, les journalistes grévistes posent des conditions pour toutes négociations, » nous exigeons sans délai le payement de nos salaires. Le remboursement dans les prochains jours les quatre mois de salaire injustement arrachés à nos collègues Mamady Kansa Doumbouya et Aboubacar Camara; La revalorisation des salaires; la mise en place du personnel; L’organisation de formation pour le personnel; Des congés pour les techniciens « . Exige t-il dans son discours
À défaut, le collectif des journalistes et techniciens de la radio Bonheur ne cèdera devant aucune menace. La grève lancée le 16 Avril va donc se poursuivre et l’affrontement qu’ils ont évité depuis le 20 mars pourrait finalement avoir lieu dans les heures qui suivent a conclu M. Sylla.
Siddy Koundara Diallo pour guineemonde.com