Une rencontre entre la police routière et des conducteurs de taxi moto, a eu lieu ce jeudi 26 avril 2018, dans les locaux du ministère de la sécurité et de la protection civile. Cette rencontre s’est soldée par l’annonce des nouvelles mesures de sécurité à l’égard des conducteurs de motos taxi dans la capitale guinéenne.
Cette rencontre fait suite à une altercation entre les agents de la police routière et les conducteurs de moto taxi. Le port des plaques d’immatriculation de couleur noire en serait d’ailleurs la cause. C’est pourquoi le Directeur national de la sécurité routière a déclaré ceci, » tout conducteur de taxi moto à Conakry doit désormais immatriculer sa moto en plaque de couleur noire. En plus, il doit se munir d’un permis de conduire. Il doit même suivre des formations sur le code de la route, chercher l’obtention d’une carte d’autorisation de transport délivrée par le ministère des transports. Les motos taxis ne doivent en aucun cas transporter les femmes enceintes. Trois personnes sur la moto c’est aussi interdit. II doit posséder aussi deux casques pour le passager et le conducteur » a t-il expliqué aux représentant des conducteurs de taxi moto.
Lors de cette rencontre d’échanges entre syndicats de moto taxis et la direction de la routière, le Directeur national de la sécurité routière Babacar Sarr a également fustigé le comportement des conducteurs de moto taxi dans la ville de Conakry et précisément dans la commune de Kaloum.
C’est ainsi qu’il a rappelé que la circulation des taxi motos est formellement interdite dans cette commune. Et d’après le commissaire, ce n’est pas lui qui a interdit cela. « C’est un arrêté du ministère en charge des transports en date du 19 Août 2016 qui l’a interdit. Vos représentants le savent par ce qu’ils sont signataires de cet arrêté. Vous devez donc vous conformer à cette réglementation » a t-il fait savoir.
Pour rappel, ces mêmes mesures ont été prises par la direction de la sécurité routière et le ministère en charge des transports depuis 2016, mais la réalité sur le terrain est toute autre.
Oury Saran Baldé pour guineemonde.com