Un lundi 12 février à risque avec la grève du SLECG maintenue malgré la situation tendue du pays

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La situation qui prévaut en Guinée depuis le lendemain des élections communales n’est pas reluisante. On compte déjà 7 morts dans les violences à travers le pays en plus de plusieurs blessés et de nombreux dégâts-matériel dont des maisons incendiés à Dinguiraye, un véhicule de la police brûlé par les jeunes à bailobayah.

Cette situation préoccupe de nombreux guinéens vivant aussi bien dans le pays qu’ailleurs dans le monde. Tous les regards sont braqués sur le pays du président Alpha Condé et les Guinéens du monde entier retiennent leurs souffles en attendant la proclamation des résultats partiels des élections ce vendredi 09 février 2018 par la CENI comme promis par le président de l’institution maître Salif Kébé.

Ça, c’est le vent qui souffle en Guinée. Une situation de peur et de crainte qu’une violence incontrôlée ne gagne le pays tout entier et mettent en péril le concept de paix cher au guinéen dit-on depuis toujours.

Mais un autre problème pointe à l’horizon d’un futur très proche. Il s’agit de la grève des enseignants dont Aboubacar Soumah est le meneur. Cette dernière qui était prévue en début février avait été repoussée par les grévistes qui disent-ils voulaient laisser les guinéens voter tranquillement.

Et maintenant, tranquillité ou non, le syndicaliste qualifié de rebelle par le pouvoir en place semble être déterminé à maintenir sa grève pour réclamer de meilleurs conditions de vie pour les enseignants guinéens, même si les problèmes qui risquent d’en découler pourraient coïncider avec une situation déjà inquiétante.

Le lundi prochain, 12 février 2018 pourrait donc être un lundi à risque si les choses ne se calment pas très vite. Le gouvernement guinéen devrait prendre la mesure de la situation et trouver une solution qui pourrait permettre à Soumah de surseoir à la grève pour permettre de mieux faire face aux problèmes politique qui secouent le pays.

Car la dernière grève des enseignants qui avait été lancée par Aboubacar Soumah avait eu d’énormes conséquences dans le pays. On y a compté 2 morts, le viol d’une fillette de 10 ans et de nombreux dégâts-matériel dans oublier le préjudice causé aux élèves qui avaient perdu un mois de cours.

Les résultats partiels qui seront proclamés par la CENI ce vendredi 09 février 2018 pourraient peut-être calmer la situation, pour que les violences laissent place à un dialogue franc et apaisé pour permettre aux citoyens guinéens de quitter cette peur de voir le pays basculer dans le mauvais sens.

A Barry pour Guineemonde.com

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