En guinée, toutes les oreilles étaient tendues ce samedi 10 mars 2018 pour entendre ce que les membres du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée avait à dire concernant les propositions faites par le gouvernement de payer les 30% d’augmentation demandées de façon échelonnée.
Eh ben la réponse du SLECG est tombée et elle n’est pas positive. Aboubacar Soumah et ses camarades après avoir consulté la base disent-ils ce samedi, rejettent la proposition du gouvernement et maintiennent le mot d’ordre de grève.
Ils demande que les 30%restant soient payés à l’immédiat avec effet rétroactif comme ils le souhaitent depuis toujours. La crise n’a donc pas encore trouvé une issue favorable, décevant l’espoir né hier vendredi au palais du peuple à l’occasion des négociations.
Le gouvernement reste donc face à ce épineux problème qui risque de faire grincer encore les dents dans la semaine chargée de manifestations politiques qui s’annonce. Il faut souligner que certaines femmes se sont même rendu au siège du SLECG après ce rejet des syndicalistes de la proposition gouvernementale pour réclamer à Soumah et son groupe la reprise des cours.
Pour les cadres du SLECG, elles ont été tout simplement manipulées
A Barry pour Guineemonde.com