L’union des forces démocratiques de Guinée UFDG a animé une conférence de presse ce lundi 06 novembre 2017 pour annoncer qu’elle participera à la marche de la presse prévue demain mardi. Au QG du parti à Hamdallaye, le vice-président de la formation politique Dr Fodé Oussou Fofana s’est exprimé en ces termes: « Nous ferrons partie de cette marche pour exprimer notre soutien total à la presse »
Une communication qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives surtout sur les réseaux sociaux. Certains internautes déplorent ce qu’ils appellent de la « récupération politique » de la part du parti de Cellou Dalein Diallo tandis que d’autres mettent en avant la liberté de tout citoyen de participer à une marche pacifique en Guinée.
Que compte faire les associations de presse vis à vis de cette patate qui semble chaude, quand on sait que la marche dite de la presse peut par le fait d’agissements de certaines personnes devenir une marche avec une toutes autre saveur et couleur? Cette question, notre rédaction l’a posée à Cheick Sadibou Ndoye, chargé de communication de l’union des radios et télévision libre de Guinée (URTELGUI). Sa réponse est sans équivoque «C’est tout à fait normal. On ne trouve pas d’objection. Mais puisque vous savez dans notre pays, lorsqu’il y a ce genre de situation, les gens ont tendance à spéculer et à parler de récupération politique même si ce n’est pas le cas. Ce que nous demandons et ce que nous avons dit au sein du bureau exécutif de l’URTELGUI, c’est que si l’UFDG en tant que parti politique peut venir nous accompagner sans pour autant scander de slogan, sans pour autant venir avec une effigie quelconque qui pourrait identifier ceux qui viendront au nom de l’UFDG comme étant militant d’un parti, y a pas de problème. Parce que dans cette marche comme toutes celles que nous avons organisé, nous avons eu le concours de la société civile. Donc on s’est dit que si des hommes politiques viennent aussi pour nous accompagner, il n y a pas de problème. Mais seulement et seulement si il n y aura pas de discours politiques ou des étiquettes qui peuvent faire allusion à la politique. Voilà ce que nous avons apporté comme précision et je pense que les responsables de l’UFDG nous ont compris dans ce sens. Donc qu’ils nous accompagnent en tant que citoyens. Nous n’allons donner aucune connotation à cette marche. Ni politique, ni régionaliste encore moins ethnique»
La grande question est de savoir si l’UFDG pourra suffisamment communiquer et à temps pour empêcher toutes présences de signes du parti comme le souhaitent les association de presse, vu que la marche n’est prévu que demain matin à Kaloum.
A. Barry