Le Dossier du massacre du 28 septembre 2009 continue son développement. Pour le procès qui est attendu courant 2018 au tribunal de Dixinn si les font nécessaires sont mobilisé par le ministre de la justice maître Cheick Sacko, deux officiers fortement soupçonnés d’avoir joué un rôle dans ce massacre viennent de bénéficier d’un non-lieu.
Le premier est l’actuel gouverneur et homme fort de la ville de Conakry, le général Mathurin Bangoura, qui était un membre influent du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), junte militaire au pouvoir entre décembre 2008 et décembre 2010.
Ce statut, de l’avis de certaines parties civiles, l’aurait conduit à prendre part, le 27 septembre 2009, à une réunion sur la planification pour la répression qui a causé 157 morts, 89 disparitions et 109 cas de viols au stade du 28 septembre selon le décompte de la fédération internationales des ligues des droits de l’homme (FIDH)
Le second qui bénéficie du non-lieu est le capitaine Bienvenu Lamah, dont les hommes sont soupçonnés d’avoir pris une part active dans le massacre.
Toujours selon la FIDH, ce capitaine de la gendarmerie était, au moment des faits, « responsable de la milice stationnée au camp de Kaléah (qui se trouve dans la préfecture de Forécariah, à 100 km au sud de Conakry) […]. Plusieurs dizaines de ses recrues, en tenue civile et armées d’armes blanches, ont participé au massacre ».
Malgré ces soupçons, le pool des juges d’instruction a estimé qu’il n’existait pas de charges suffisantes pour prononcer le renvoi des deux officiers devant un tribunal. Au total, treize accusés devraient comparaître devant le tribunal de Dixinn.
Source: Jeuneafrique
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