Le viol, une triste réalité sociale largement répandue
Nul âge n’est à l’abri de ce fléau ignoble et vicieux
Le violeur sans scrupule ni vergogne s’offre du plaisir à faire du mal
Mal en ôtant la virginité et même la dignité sous le coup des larmes et du sang
Pendant que la personne violée se fâne, se brûle, se culpabilise et meurt à petit feu sous un silence imposé par une culture étouffante
Le violeur déambule et cherche une nouvelle proie
Parce qu’il s’en fiche de la loi
Mais aussi de la foi
J’imagine la phobie d’une minieure qui fait face à son violeur
J’imagine ses chaudes larmes qui y coulent et qui témoignent de sa tristesse
J’imagine ses gémissements de douleurs qui dénotent son impuissance mais aussi sa détresse
Quelle bassesse
Combien sont-elles des Filles/Femmes violées mais résignées par peur d’être indexées voire socialement rejetées ?
Combien sont-elles des Filles/Femmes violées finalement choisifiées en lieu et place de leurs bourreaux ?
Combien sont-elles des Filles/Femmes victimes de viol répété qui ont fini par perdre l’estime d’elles-mêmes ?
Combien sont-elles qui gardent ces souvenirs odieux et qui affectent leur bien-être au foyer ?
Osons dire les mots pour décrire nos maux, nous sommes dans une société malade
Ces viols en cascade interpellent la conscience collective
Pour faire arrêter cette attitude autant nocive que destructive
Quel comportement infect et méprisable
Ce comportement est loin d’être digne d’un être humain normal
Cette atrocité est le faîte de la bêtise humaine
Cette réalité offusque
La Fille/Femme est une belle créature qui mérite respect et protection.
Moustapha Gaoual Sow.