L’une des grandes préoccupations des guinéens à ce jour reste l’envie de voir la grève des enseignants qui dure depuis un mois maintenant de trouver son épilogue pour permettre aux élèves de reprennent les cours afin d’éviter une année blanche dans le pays.
Cette préoccupation devient de plus en plus grandissante alors que le SLECG vient de rejeter ce samedi 10 mars 2018, les propositions du gouvernement d’échelonner les 40% d’augmentation qu’ils demandent avec effet rétroactif pour les enseignants.
Que faut-il donc faire pour résoudre la crise. Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG a fait sa proposition de sortie de crise ce samedi à l’occasion de l’assemblée générale de son parti à la minière. Il a dit « je suis prêt à renoncer une partie de mon budget pour satisfaire leurs revendications, pour que les enfants aillent à l’école. Si monsieur Alpha Condé fait la même chose, Kory Kondiano fait la même chose, Mamady Youla fait la même chose, on arrête les détournements, les marchés de gré à gré, on aura des ressources nécessaires pour régler la crise pour que nos enfants retrouvent le chemin de l’école »
Il convient tout de même de rappeler que la grève des enseignants n’est pas la seule qui préoccupe les guinéens. La crise post-électorale, elle aussi peine à trouver une issue favorable. L’opposition, menée par Cellou Dalein Diallo compte même organiser une journée ville morte le lundi prochain 12 mars 2018 et une marche le mercredi suivant.
A Barry pour Guineemonde.com
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